En janvier 1996, avec Sandy, qui n'était pas encore ma femme, nous décidions de visiter Prague, et d'y aller en voiture. Nous faisions escale à Regensburg (Bavière), chez Pascale, et cette halte a constitué un véritable sas de décompression, entre l'hiver atlantique et le grand froid d'Europe centrale.
Nous découvrîmes Prague sous la neige et avec des températures que nous n'avions jamais connues auparavant.
De fait, loin des clichés touristiques, la ville nous a livré une image authentique, intimiste, sans fard, que nous avons particulièrement apprécié, et que je retranscris ici par des images en noir et blanc, saisies au format 6X6.
La ville, en hiver arbore une véritable atmosphère kafkaïenne, contrairement à ces cartes postales aperçues dans les rares boutiques pour touristes ouvertes en cette saison. En effet, au moment ou je figeais cette vue du pont Charles, désert, balayé par un vent à - 15°, Sandy choisissait une carte postale surréaliste, sur laquelle le pont Charles au mois d'août, était envahi de touristes en short, tee-shirts et sac à dos !
Des ruelles grises, une ville, en chantier, et puis un peu de folklore aussi avec les tramways publicitaires, la Vltava gelée et ses patineurs. Enfin quelques moments plus insolites avec la visite du cimetière juif, ou l’attaque des mouettes affamées et transies de froid, sur les quais de la Vltava.
Le clou de la visite restera pour moi la visite du musée d'art contemporain, un lieu lumineux et vaste qui contraste avec la ville grise en hiver. Des œuvres qui témoignent de la résistance aux événements, des ressources infinies que l'homme puise dans la créativité, de l'instinct de survie et plus simplement du souffle de vie.
Les bustes tourmentés, sculptés fin XIXème et début XXème y côtoient des installations plus contemporaines, miroirs sphériques ou pendules suspendues au temps qui passe, un parcours étonnant qui nous a littéralement séduits.
16 ans plus tard, je ressors donc ces images, saisies au 6x6, un format généreux et carré, une pellicule de 400 ASA sur laquelle chaque grain traduit à la fois la brume d'hiver, la neige qui tombe, mais aussi le piquant du froid qui pénètre les corps, afin de revivre avec vous cette escapade amoureuse dans cette ville magique.
A visiter sans modération, de préférence, en hiver !
En enero de 1996, con Sandy, que todavía no era mi mujer, decidimos visitar Praga, viajando en coche. Hicimos parada a Regensburg (Baviera), en casa de Pascale, y esta parada constituyó una verdadera etapa de descompresión, entre el dulce invierno atlántico y el gran frío de Europa Central.
Descubrimos Praga bajo la nieve y con temperaturas que nunca habíamos conocido antes. De hecho, lejos de los clichés turísticos, la ciudad nos entregó una imagen auténtica, intimista, sin pintura, que apreciamos particularmente, y que retranscribí aquí con fotos en blanco y negro, sacadas en tamaño 6x6.
La ciudad, en invierno entrega una atmósfera verdaderamente kafkiana, a lo contrario de estas tarjetas postales en las pocas tiendas para turistas abiertas en esta temporada. ¡En efecto, en el momento en el que sacaba esta vista del puente Carlos, desierto, barrido por un viento a - 15 °, Sandy escogía una tarjeta postal surrealista, sobre la cual el puente Carlos en agosto, era invadido de turistas en pantalón corto, niquis y mochila!
Callejones grises, una ciudad, en obra, y tanbién algun folklore con los tranvías publicitarios, el Vltava helado y sus patinadores. Finalmente unos momentos más insólitos con la visita del cementerio judío, o el ataque de las gaviotas hambrientas y heladas, en el muelle del Vltava.
Lo mejor de la visita quedará para mí la visita del museo de arte contemporáneo, un lugar luminoso y amplio que contrasta con la ciudad gris en invierno. Obras que demuestran la resistencia a los acontecimientos, los recursos infinitos que el hombre saca de la creatividad, del instinto de supervivencia o simplemente del soplo de la vida.
Los bustos atormentados, esculpidos a finales del siglo XIX y principios del siglo XX bordean allí instalaciones más contemporáneas, espejos esféricos o relojes suspendidos del tiempo que pasa, un trayecto asombroso que nos sedujo literalmente.
16 años despues, vuelvo a sacar estas imágenes, cogidas con un 6x6, un formato generoso y cuadrado, un negativo de 400 ASA sobre la cual cada grano traduce a la vez la bruma de invierno, la nieve que cae, pero también el punzante del frío que penetra los cuerpos, con el fin de vivir de nuevo con ustedes esta escapada amorosa en esta ciudad mágica
¡A visitar sin moderación, preferentemente, en invierno!
Porte du pont Charles depuis le pont
Porte du pont Charles depuis la ville
Vieille ville basse
Vieille ville quartier du château
Horloge universelle du centre ville
Relève de la garde au château de Prague
Vieille ville basse
Vieille ville basse
Fresque historique
Marchand de charme, ou de bijoux !!??
Poignées moustache
Echoppe dans la vieille ville
Façade de la vieille ville
Chantier dans la ville basse
Chantier dans la vieille ville
Vlatva gelée
Vlatva gelée et ses patineurs
Vlatva gelée et ses patineurs
Attaque de mouettes
Attaque de mouettes
Attaque de mouettes
Attaque de mouettes
Entrée du musée des arts décoratifs
Entrée du cimetière juif
Cimetière juif
Cimetière juif sous la neige
Cimetière juif
Cimetière juif
Pont Charles
Pont Charles
Pont Charles
Sandy sur le pont Charles
Musée d'art contemporain
Bedrich Stefan
Jan Stursa
Bedrich Stefan
Jan Stursa
Musée d'art contemporain
Psychée ... au musée d'art contemporain
Otto Gutfreund
Autoportrait
Je suis impardonable, je n'ai noté ni le nom de l'artiste, ni celui de l'oeuvre, si quelqu'un peut m'aider, merci d'avance !
¡Soy imperdonable, no he apuntado ni el nombre del artista, ni el de la obra, si alguien puede ayudarme!
Mon premier voyage avec Sandy !